Que sont les ponts thermiques ?

En termes simples, un pont thermique est un puits de chaleur. Un « défaut technique » dans l’enveloppe thermique du bâtiment, par lequel se produisent des pertes ou des gains de chaleur qui impliquent logiquement un gaspillage de l’énergie consommée pour chauffer ou refroidir les espaces intérieurs. Les ponts thermiques influencent donc l’efficacité énergétique des bâtiments. En effet, elles ont une incidence sur la demande de chauffage et de refroidissement. En fait, ils sont envisagés dans les règlements sur les économies d’énergie, qui est applicable au développement de projets architecturaux.

ponts thermiques maison

Pour commencer, il convient de noter qu’un pont thermique est défini selon une variation de l’uniformité de la construction. Cela signifie qu’un pont thermique existe lorsqu’une des circonstances suivantes se produit :

  • Un changement dans la partie constructive de l’enceinte. Soit par une modification de l’épaisseur et/ou de la composition matérielle de l’élément de construction. Il est courant de trouver des façades composées de différentes finitions, par exemple en combinant un parement de briques de parement avec un parement de briques creuses ou perforées avec une finition monocouche.
  • La pénétration complète ou partielle d’éléments structurels dans les enceintes avec des performances thermiques différentes. Les cas les plus fréquents sont les piliers ou les façades en dalles qui interrompent l’isolation thermique de la façade.
  • Une modification de la géométrie de l’enceinte, comme cela se produit aux angles ou aux joints entre les éléments de l’enceinte, par exemple, les façades avec des débords ou avec des toits, entre autres.

Types de ponts thermiques

Les différents types de ponts thermiques sont donc : pilier intégré à la façade, pilier dans l’angle, contour d’ouverture, caisson de volet, rencontre de la façade avec le sol, avec le toit, avec le sol en contact avec l’air et avec le sol.

Solutions pour les ponts thermiques les plus courants

Il a été prouvé que l’effet négatif des ponts thermiques est déclenché dans les bâtiments ayant une enveloppe thermique hautement isolée et où les pertes de chaleur associées à la ventilation pour la qualité de l’air sont très faibles. La solution consiste à réduire la valeur de sa transmission thermique comme stratégie de base. Et c’est en fait l’un des cinq piliers fondamentaux des normes en vigueurs. Dans ce cas, en limitant sa transmission à une valeur maximale de 0,01 W/mK. Les stratégies les plus habituelles varient selon qu’il s’agit d’une nouvelle construction ou d’une réhabilitation de bâtiments existants moins efficace. En tout état de cause, l’objectif commun à tous, d’une manière ou d’une autre, consiste à garantir dans la mesure du possible la continuité de l’isolant thermique dans toute l’enveloppe thermique du bâtiment et même l’uniformité de la valeur de la transmission thermique de chacune des enceintes. Il est également conseillé d’utiliser des cadres de menuiserie à rupture de pont thermique ou d’éviter l’installation de coffres de volets comme systèmes d’obscurcissement en optant pour d’autres alternatives offertes par le marché et plus efficaces, comme les volets.

En conclusion, nous pouvons dire que les stratégies clés pour apporter des solutions aux ponts thermiques impliquent une conception correcte de l’enceinte et un contrôle exhaustif de l’exécution des travaux. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons garantir que les ponts thermiques sont réduits au minimum. Fondamentalement pour éviter les pertes d’énergie indésirables. Mais aussi pour réduire le risque de formation de condensation et donc de moisissure dans ces ponts thermiques.  Cela affecte non seulement le confort thermique mais aussi la qualité de l’air intérieur.